- bettabondieu a écrit:
- A oui, en effet... avec une plus forte probabilité de s'exprimer dans le cas de consanguinité
Pas nécessairement.
Si frère et soeur proviennent d'une bonne souche, on peut avoir moins de problèmes qu'en croisant deux lignées non apparentées...bourrées de défauts récessifs. (pas de la théorie - c'est du vécu)
- bettabondieu a écrit:
- Est-ce cet unique facteur, car on a fait cas de colonnes tordues pour des bettas n'ayant pas de DT connus sur plusieurs F (là dessus, je préfère ne pas donner d'exemple précis). Cela dit on peut penser que la consanguinité fait s'exprimer de lointain caractère DT (qui ne se serait pas exprimés "normalement", puisque éloignés, par "brassage" génétique, mais il me semble que la proportion des tordus n'était pas négligeagle, cela me surprend pour l'expression d'un caractère lointain... j'espère me faire comprendre)
On a aussi fait cas de
dorsales larges pour des Bettas n'ayant pas de DT connus sur plusieurs F...personellement, la dorsale large, sans aucune trace de gène DT, je n'y crois pas. Il faut vraiment de très nombreuses générations pour faire disparaître un caractère.
Quand on parle avec les gens, ils disent qu'ils n'ont jamais mis de DT dans leur souche depuis xyz générations, mais ils ne savent quand-même pas ce qu'il y a derrière.
Ceci dit, il y a certainement d'autres origines à des colonnes vertébrales tordues, mais le gène DT et probablement responsable dans la plupart des cas.
Que veux-tu dire par "il me semble que la proportion des tordus n'est pas négligeable"...? Tu en vois beaucoup, à part chez les DT eux-mêmes ?
Jean-Mi et moi avons toujours mis du DT dans nos souches, et on ne peut pas dire qu'on avait beaucoup de colonnes tordues, hormis chez les DT, et parfois chez des QS quand on *exagérait* l'apport de DT...
...mais franchement, ce n'était pas souvent...
- claire a écrit:
Le manque de pelviennes est généralement dû à une mauvaise qualité du milieu.
- bettabondieu a écrit:
- Là je suis très surpris
C'est connu...je veux dire, je n'invente pas...on en a parlé avec des européens, des asiatiques, des américains, des biologistes et des membres de l'IBC.
Rien (comme d'habitude) n'est scientifiquement prouvé, mais la conclusion d'observations d'éleveurs est que c'est le plus souvent dû à la saleté sur le fond, le "mulm", la nourriture non consommée sur le fond, soit parceque les nitrites "brûlent" les pelviennes, soit parcequ'une toxine intervient au moment du développement des pelviennes, et c'est un problème congénital, sans pour autant être héréditaire.
- bettabondieu a écrit:
- des éleveurs du forum ont observé le manque de pelviennes dans leur frai seulement au bout de plusieurs F et les conditions d'élevage me semblent très correcte
D'accord, mais ont-ils reproduit des frères/soeurs sans pelviennes, pour voir ce qu'il se passe ?
Deux petites anecdotes...
Il y a un exemple sur Bettas4all, d'une personne qui après avoir obtenu un frai entier dépourvu de pelviennes, a fait une repro frère X soeur, tous les descendants ont des pelviennes.
Nous avons un exemple dans le Swiss Betta Club: Jean-Mi et moi avons donné des Bettas (à plusieurs reprises, différentes formes et couleurs, et je précise que nos Bettas avaient toujours des pelviennes) à un membre de notre club, qui avait le 3/4 de ses frais sans pelviennes. Il semblait ne pas avoir de souci niveau entretien.
Il nous a passé quelques-uns des jeunes obtenus que nous avons reproduits, les descendants avaient des pelviennes. C'était tellement étonnant...je me suis même demandé si sa maison ne se trouvait pas sur un noeud tellurique ou quoi ???
EDIT/PS:
Je suis d'accord avec ce qu'a écrit Floppy.
La consanguinité a été très "diabolisée", parcequ'elle a trop souvent été mal utilisée
...mais lorsqu'elle est utilisée en connaissance de cause, c'est un outil précieux, et elle permet de faire apparaître des tares (qui sont là de toute façon) ce qui doit permettre de les éliminer (si on fait bien son travail).