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| serions nous des sadiques ??? | |
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Auteur | Message |
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jasiven Eleveur/éleveuse
Date d'inscription : 09/11/2005
| Sujet: Re: serions nous des sadiques ??? Jeu 04 Nov 2010, 23:05 | |
| et en plus j'ai fait plein de fautes d'accords car je suis trop fatiguée pour penser à me relire!! |
| | | bettabondieu Eleveur/éleveuse
Date d'inscription : 22/06/2010
| Sujet: Re: serions nous des sadiques ??? Jeu 04 Nov 2010, 23:08 | |
| - drygam a écrit:
- Comme tous les "possesseurs" d'animaux domestiques, je suis sadique et alors ??? Qui sur ce forum n'a pas d'animal domestique ?
C'est une façon de voir...la "possession" induisant une forme de contrainte que l'on impose à l'animal et que l'on assume...serait-ce du sadisme (au sens psy du terme)...peut-être...mais je pense ce discours un peu trop théorique voire rhétorique...le "vrai" sadisme serait de savoir (consciemment ou pas) que l'animal n'est pas dans de bonnes conditions et d'en tirer une jouissance particulière...or lorsque j'observe les animaux que j'ai, je ne suis pas sûr que la contrainte de "posséssion" que j'impose soit très supérieurs aux avantages que l'animal tire de cette situation... en bref, ils semblent en tirer un bénéfice certain, de plus pas sûr que les animaux comme les bettas ou les chiens et chats puissent ne pas supporter cette situation (comme le dit Floppy : imaginons une caniche dans la nature sans ses maîtres,dans la nature comme les loups !). D'ailleurs les chats considèrent qu'ils nous possèdent et qu'on est dans son territoire (d'où les frottement pour mettre leur odeur sur nous : marquage de territoire) etc... on pourrait parler des vaches etc...bref d'un point de vue pragmatique : la possession n'induit pas forcément un sadisme (dans les faits). Je crois que la problématique devrait se recentrer sur l'essentiel : au delà de la possession en tant que telle, infligeons-nous au quotidien de mauvaises conditions à nos chers bettas ? Le savons-nous (et si oui assumons-nous) ou sinon débattons-en ! Je posterai peut-être demain ce soir je suis naze... Salut. |
| | | bettabondieu Eleveur/éleveuse
Date d'inscription : 22/06/2010
| Sujet: Re: serions nous des sadiques ??? Jeu 04 Nov 2010, 23:11 | |
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| | | claire DT Gold Administrateur
Date d'inscription : 01/07/2005
| Sujet: Re: serions nous des sadiques ??? Jeu 04 Nov 2010, 23:12 | |
| Moi je serais plutôt masochiste... 3 chiens à brosser, à promener par tout les temps et à nourrir, plus toutes les taxes, les impôts et les dépenses vétérinaires...le passage très fréquent de l'aspirateur...payer la pension pendant les vacances, passer de nombreuses heures à les éduquer et les stimuler mentalement, les visites chez la toiletteuse etc...etc...etc...c'est un esclavage...! Par contre, il y a des personnes à qui on devrait interdire d'avoir des animaux...des enfants aussi d'ailleurs.... _________________ N'oubliez pas d'utiliser la sur le forum. |
| | | bettabondieu Eleveur/éleveuse
Date d'inscription : 22/06/2010
| | | | drygam Eleveur/éleveuse
Date d'inscription : 16/04/2008
| Sujet: Re: serions nous des sadiques ??? Dim 07 Nov 2010, 18:46 | |
| - bettabondieu a écrit:
- [or lorsque j'observe les animaux que j'ai, je ne suis pas sûr que la contrainte de "posséssion" que j'impose soit très supérieurs aux avantages que l'animal tire de cette situation... en bref, ils semblent en tirer un bénéfice certain
Un betta étant incapable d'ouvrir le robinet et la boite de betta pro, il tire un bénéfice certain, quand il vit dans un bocal, que quelqu'un le fasse à sa place - bettabondieu a écrit:
- bref d'un point de vue pragmatique : la possession n'induit pas forcément un sadisme (dans les faits).
Sans doute pour cela que la majorité des pays européens ont aboli la traite avant l'esclavage... - Citation :
- Notre amour pour les animaux annoncerait-il un progrès moral ? Serait-il le témoignage d’un « nouveau contrat » que nous aurions signé avec les autres espèces ? Cela se dit. Mais si l’on considère froidement les récits décrivant ce tendre attachement (de l’affection de Caligula pour son cheval à celle de Mitterrand pour son labrador), on s’aperçoit qu’ils mettent en scène une passion asymétrique : celle d’un « maître », généreux, philanthrope et égalitaire, pour son « esclave » humble et reconnaissant. Ainsi, l’amour pour les animaux, dans ce qu’il a de narcissique et de paternaliste, rappelle d’autres amours : celui du châtelain pour ses protégés, du PDG pour son chauffeur, du missionnaire pour ses convertis, de l’apparatchik pour ses prolétaires, etc. Il rappelle aussi, et le propos est particulièrement scandaleux, celui de l’ethnologue pour ses « indigènes » : « En fait, quoi de plus noble, de plus enivrant, que de se faire le porte-parole de ces masses anonymes maintenues au fil des siècles à l’écart de l’histoire ? Quoi de plus rassurant, pour un Moi toujours menacé, que d’être entouré par une multitude d’autochtones mal alphabétisés, humbles et reconnaissants à qui restituer la parole confisquée ? N’y a-t-il pas quelque chose d’indécent dans l’orgueil qui nous envahit en pensant à la joie de nos informateurs les plus désemparés, lorsqu’ils retrouveront leur témoignage voire leur photo dans un journal ou dans un ouvrage ? »
« pourquoi ces histoires transgressives sur la distance homme-animal ont-elles aujourd’hui un si grand succès ? Peut-être parce qu’elles continuent à rendre les services assurés, autrefois, par les mythes et les contes animaliers… Leur caractère irréaliste peut étonner (des chats solidarisent avec des rats, des cochons sont comparés aux victimes de l’holocauste …), mais toute hésitation se dissipe lorsqu’on accepte le principe que même la société contemporaine, comme les précédentes, comme les sociétés primitives, éprouve le besoin de se raconter des histoires, invraisemblables mais édifiantes, pour se consoler, pour se justifier. Même l’excès de franchise de ces descriptions à la limite du tolérable peut s’expliquer dans la même perspective : le discours sur la responsabilité des humains devient ainsi un mea culpa, une action sublimatoire, à la manière de la tragédie grecque, permettant de purifier, dans un aveu public opportunément théâtralisé, la souillure collective » |
| | | dodge Plakat Dragon
Date d'inscription : 24/10/2010
| Sujet: Re: serions nous des sadiques ??? Dim 07 Nov 2010, 19:28 | |
| dans mon cas , c'est plutot moi qui serait esclave de mes animaux .. je ne pars jamais plus de 12 h d'affilées si je laisse mes ours ... je ne fais jamais de grasses matinées car il faut leur ouvrir , nourrir poissons , chiens et lapins ... je ne pars pas en vacances car personne autour de moi pour les garder ...et je ne fais confiance en personne pour s'occuper des miniatures aquatiques , des lapins , et de 140 kg de poils qui bavent et qui parfois ...puent ! dès qu'ils font un pet de travers , je file chez le véto , ou sur le net ou a l'animalerie ... alors que moi , je devrais faire des examens médicaux depuis des lustres mais je zappe car ils passent avant moi ... je les nourri avec des croquettes hautes ...tres hautes qualité ... pareil pour les poissons ..le foin , la libère végétale et j'en passe .... bref , ils sont choyés , aimés , font parti de ma vie ... je reconnais , je dois etre un peu " zinzin " mais sans eux , je ne serais peut être pas a même de supporter mon quotidien pas tres drôle je l'avoue ...parfois .. alors etre a leur service ...oui , et je l'assume avec bonheur .... |
| | | bettabondieu Eleveur/éleveuse
Date d'inscription : 22/06/2010
| Sujet: Re: serions nous des sadiques ??? Dim 07 Nov 2010, 21:43 | |
| - drygam a écrit:
- bettabondieu a écrit:
- [or lorsque j'observe les animaux que j'ai, je ne suis pas sûr que la contrainte de "posséssion" que j'impose soit très supérieurs aux avantages que l'animal tire de cette situation... en bref, ils semblent en tirer un bénéfice certain
Un betta étant incapable d'ouvrir le robinet et la boite de betta pro, il tire un bénéfice certain, quand il vit dans un bocal, que quelqu'un le fasse à sa place
- bettabondieu a écrit:
- bref d'un point de vue pragmatique : la possession n'induit pas forcément un sadisme (dans les faits).
Sans doute pour cela que la majorité des pays européens ont aboli la traite avant l'esclavage...
- Citation :
- Notre amour pour les animaux annoncerait-il un progrès moral ? Serait-il le témoignage d’un « nouveau contrat » que nous aurions signé avec les autres espèces ? Cela se dit. Mais si l’on considère froidement les récits décrivant ce tendre attachement (de l’affection de Caligula pour son cheval à celle de Mitterrand pour son labrador), on s’aperçoit qu’ils mettent en scène une passion asymétrique : celle d’un « maître », généreux, philanthrope et égalitaire, pour son « esclave » humble et reconnaissant. Ainsi, l’amour pour les animaux, dans ce qu’il a de narcissique et de paternaliste, rappelle d’autres amours : celui du châtelain pour ses protégés, du PDG pour son chauffeur, du missionnaire pour ses convertis, de l’apparatchik pour ses prolétaires, etc. Il rappelle aussi, et le propos est particulièrement scandaleux, celui de l’ethnologue pour ses « indigènes » : « En fait, quoi de plus noble, de plus enivrant, que de se faire le porte-parole de ces masses anonymes maintenues au fil des siècles à l’écart de l’histoire ? Quoi de plus rassurant, pour un Moi toujours menacé, que d’être entouré par une multitude d’autochtones mal alphabétisés, humbles et reconnaissants à qui restituer la parole confisquée ? N’y a-t-il pas quelque chose d’indécent dans l’orgueil qui nous envahit en pensant à la joie de nos informateurs les plus désemparés, lorsqu’ils retrouveront leur témoignage voire leur photo dans un journal ou dans un ouvrage ? »
« pourquoi ces histoires transgressives sur la distance homme-animal ont-elles aujourd’hui un si grand succès ? Peut-être parce qu’elles continuent à rendre les services assurés, autrefois, par les mythes et les contes animaliers… Leur caractère irréaliste peut étonner (des chats solidarisent avec des rats, des cochons sont comparés aux victimes de l’holocauste …), mais toute hésitation se dissipe lorsqu’on accepte le principe que même la société contemporaine, comme les précédentes, comme les sociétés primitives, éprouve le besoin de se raconter des histoires, invraisemblables mais édifiantes, pour se consoler, pour se justifier. Même l’excès de franchise de ces descriptions à la limite du tolérable peut s’expliquer dans la même perspective : le discours sur la responsabilité des humains devient ainsi un mea culpa, une action sublimatoire, à la manière de la tragédie grecque, permettant de purifier, dans un aveu public opportunément théâtralisé, la souillure collective » La longueur de cette réponse est inversement proportionnelle à ta précédente (qui m'avait à l'inverse paru bien simpliste) et franchement, j'ai d'autres chat à fouetter (heureusement pour moi...c'est dans le thème je crois ?) ... mais bon, comme (encore une fois) tu ne passes pas par mon MP : Permets-moi de te suggérer de répondre également aux nombreuses autres objections des autres blogueurs et qui ont la gentillesse de donner "simplement" leurs avis (même quand on les contredit)...sans passer par des citation interposées (moi aussi j'aurais pu le faire).... mais peut-être cela t'est-il moins facile...je serais plus malin que toi en répondant, comme je l'ai déjà fait, par mon indifférence...mais je te répondrai (sous cette forme, pour la dernière fois) : Citation qui va de digression en digression passant de l'animal au rapport animal/homme sans sourciller (merci, je ne suis pas non plus esclavagiste...monsieur le moralisateur)...et qui a le charme de nous culpabiliser comme pour sublimer nos insuffisances sociales et/ou affectives... donc la boucle est bouclée... Je me méfie des vérités toutes faites et sans appel... et qui se veulent philosophiques. Mais peut-on comparer hommes et animaux du point de vue de l'affect ? Posséder un animal est-il comparable à l'esclavage ? Au PDG et chauffeur ? etc... on pourrait facilement en déceler les incohérences et les biais, mais MOI, je n'ai pas l'habitude de reprendre dans le détail certaines phrases pour les démonter hors contexte... D'ailleurs je ne vois pas de sadisme dans le rapport homme/animal, même dans ta citation mais plutôt disons... une "dépendance" de l'homme vers l'animal (pour simplifier), une projection compensatoire de nos insuffisances par la possession... Maintenant s'il te plait comme tu le fais régulièrement d'analyser ma réponse au microscope pour en déceler les failles... car à force d'observer au microscope ont fini par ne plus voir l'ensemble... ce qui t'amène à considérer que mes idées sont néo-esclavagistes, et que je semble découvrir que mes bettas ne peuvent manger les artémias (ou autres) seuls car ils sont dans un aquarium (ce qu'ils n'auraient d'ailleurs peut-être pas pu faire à l'état sauvage : mortalité importante etc...on voit déjà facilement les failles de ce genre de raisonnement)...passer du bettas à l'homme puis parler d'escavage...je laisserai chacun se faire une idée de la "loupe" grossissante (extrapolante) voire défformante de ce raisonnement. L'analyse de mes propos par toi est encore biaisée, et j'en resterais raisonnablement là, sur ce genre de citation quelque peu péremptoire (dans la manière de la citer j'entends, car elle a un intérêt certain)... Pas envie de jouer les gros bras...moi. Je donne mon avis point barre...et prends plus de plaisir à lire ceux qui font ainsi. Chacun se fera une idée du fond et de la forme |
| | | almoha Plakat Cambodge
Date d'inscription : 10/07/2010
| Sujet: Re: serions nous des sadiques ??? Lun 08 Nov 2010, 08:52 | |
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| | | claire DT Gold Administrateur
Date d'inscription : 01/07/2005
| Sujet: Re: serions nous des sadiques ??? Lun 08 Nov 2010, 13:59 | |
| Topic vérouillé. Non, je ne suis pas une vilaine méchante qui empêche les membres du forum de s'exprimer, et ce n'est pas qu'on ne veut pas discuter, ou se remettre en question, mais:
1- Depuis 6 pages, tous les arguments "pour" ou "contre" ont déjà été postés;
2- Après 6 pages, on n'avance pas, on tourne en rond;
3- Le sujet a complètement dévié par rapport au premier message du créateur du topic;
4- Ce forum a été créé afin que les éleveurs de Betta splendens puissent communiquer entre eux, sans devoir toujours justifier la maintenance en petits bacs, comme c'était le cas sur les forums aquariophiles généralistes, avant l'existence des forums spécialisés pour les Bettas.
5- Cette forme de maintenance est admise par les éleveurs amateurs que nous sommes;
6- Cette maintenance n'a rien à voir avec le "stockage" des Bettas en animalerie.
Les personnes qui trouveraient utile d'en discuter encore sont invités à la faire par MP.
Merci de votre compréhension,
Claire _________________ N'oubliez pas d'utiliser la sur le forum. |
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